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RéSULTATS
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A-Tirages Expérimentaux

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1- Optimisation de la durée d'exposition et du type de papier utilisé

Les caractéristiques du papier (épaisseur, porosité) et la quantité de photons UV irradiant le support sont des paramètres importants quant-à la résolution finale de l'image (cf section photoréduction). Un papier fin type papier filtre permet davantage de diffusion des composés au sain du support (d'où la diminution du niveau de détails) tandis qu'une durée d'exposition trop longue diminuera le nombre de nuances de bleu obtenues.

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Figure 23 - Stratégie 1, négatif 2, 10 min d'irradiation sans plaque de verre, papier filtre.

Figure 24 - Stratégie 1, négatif 2, 5 min d'irradiation sans plaque de verre, papier filtre.

Figure 25 -Stratégie 1, négatif 2, 5 min d'irradiation avec plaque de verre, papier canson épais.

Pour l'ensemble des tirages qui suivent, la durée d'exposition est donc fixée à 5 minutes, sous plaque de verre absorbant légèrement les radiation UV. On privilégiera également du papier Canson épais à du papier filtre pour maximiser la résolution du cliché.

On reporte ici les cyanotypes obtenus par la stratégie 1 pour les 3 négatifs utilisés. L'ordre de réalisation, afin de tester les limites de la méthode expérimentale (qualité des nuances de couleur, qualité des détails, etc), a été le suivant : négatif 1, négatif 2, négatif 3.

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Figure 26 - Cyanotype du négatif  (gauche) et image attendue (droite)

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Figure 27 - Cyanotype du négatif 2 (gauche) et image attendue (droite)

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Figure 28 - Cyanotype du négatif 3 (gauche) et image attendue (droite)

2- Stratégie 1 : bain 1, 2, 3, 4, 5

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Figure 29 - Cyanotype obtenu par stratégie 3 (gauche) et par stratégie 1 (droite)

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3- Stratégie 2 : bain 1, 2', 3, 4, 5

Bien que l'on obtienne un rendu d'image plus lisse avec la stratégie 3 (image de meilleure résolution avec détails plus fins), le principal problème de cette méthode réside en la forte friabilité de la couche de pigments déposée sur le papier (vieillissement du dépôt). On propose en cas d'utilisation de cette stratégie, de pulvériser du verni sur la surface du papier afin de fixer la couche de pigments le plus rapidement possible après la fin du tirage.

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Figure 30 - Cyanotype obtenu par stratégie 3 après léger choc (gauche) et après frottement (droite)

On notera également que pour cette méthode, la révélation de l'image passive n'est pas immédiate lors de l'immersion dans le bain 2'. On doit effectivement laisser quelques secondes au blanc de Prusse formé pour se transformer en bleu de Prusse. Cependant, on observera que l'immersion dans le bain 3 accélère cette transformation. Il n'est donc pas nécessaire d'attendre la révélation pour passer du bain 2' au 3.

 

Interprétation de la formation du bleu de Prusse aux zones non irradiées :

On trouve dans le bain 2′ des complexes ferrocyanure de potassium [Fe(CN)6]4- de concentration 0,3mol/L. Aux zones irradiées se produit la réaction de formation du blanc de Prusse [Fe(II)2[Fe(CN)6]] (cf section expérimentale). 

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Contrairement à ce à quoi l'on pouvait s'attendre, du bleu de Prusse se forme également et en faible quantité au niveau des zones non irradiée. Par comparaison avec les résultats obtenus pour la stratégie 1, on en déduit que le complexe d’oxalate de fer (III) réagit avec les ions ferrocyanure [Fe(CN)6]4- mais pas avec [Fe(CN)6]3-

On schématise cette observation selon:

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Pour autant, les ligands oxalates étant chélatants, le complexe d’oxalate de fer (III) réagit peu pour ne donner qu'une légère couche de bleu de Prusse au niveau des zones non irradiées. On garde donc une différence de contraste suffisante en fin de tirage pour exploiter cette stratégie.

Si la constante de complexation du complexe d’oxalate de fer (III) n'était pas si élevée, on risquerait d'obtenir un cliché uniformément bleu avec une très grande perte de résolution.

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Figure 31 - Cyanotype obtenu par stratégie 2 (gauche) et stratégie 1 (droite)

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Méthode moins toxique qui permet l'obtention de clichés de même qualité que via la stratégie 1. On privilégiera donc l'utilisation du bain 3' au bain 3 tout en précisant cependant que la couche de pigments sur la surface du papier photographique semble davantage friable pour cette stratégie qu'en utilisant K2Cr2O7. Il serait nécessaire de multiplier les tirages via la stratégie 2 pour pouvoir confirmer de manière rigoureuse cette constatation.

4- Stratégie 3 : bain 1, 2, 3', 4, 5

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4-

6

4-

6

3-

2     2     7

Comme on pourrait l'observer par révélation dans le bain 2, le blanc de Prusse ne se forme qu'au niveau des zones irradiées. Le complexe d’oxalate de fer, stabilisé par effet chélate, ne permet pas la formation du solide blanc.  

 

Bains 3: Elimination des ions oxalates et fixation du cliché → le papier n'est plus photosensible

Le bain 3 présente du bichromate de potassium K2Cr2O7 -un oxydant puissant- de concentration 15x10-3 mol/L. Celui-ci permet donc d'éliminer les complexes tris(oxalato)ferrate(III) toujours photosensibles en réduisant les ions oxalates restant au niveau des zones non irradiées, selon la réaction suivante: 

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